Financement de préparations opérationnelles à l’emploi collectives par l’opérateur de compétences des entreprises de proximité
Pour ce qui est du Plan d’Investissement des Compétences National (PIC) et de son appel à projet, la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française s’est positionnée sur la mise en place de préparations opérationnelles à l’emploi collectives (POEC) sur des emplois de vendeur/vendeuse en boulangerie.
Pour rappel : Le Pic a pour objectif de renforcer les compétences et améliorer la qualification par la formation des jeunes et des demandeurs d'emploi, pour permettre un retour à l'emploi. Concrètement, le Gouvernement souhaite d’une part proposer un « accompagnement renforcé » à un million de jeunes en situation de décrochage et, d’autre part, former un million de demandeurs d’emplois éloignés du marché du travail. Lancé début 2018, le Pic est doté au niveau national d’une enveloppe globale de 14,6 milliards d’euros dont 6,7 milliards pour les décrocheurs et 7,1 milliards pour les demandeurs d’emploi. 90 % des fonds du Pic sont dirigés vers les actions de formation et 10 % visent la transformation du système par des expérimentations de nouveaux outils.
La POEC : La Préparation opérationnelle à l’emploi collective (POEC) permet à des demandeurs d’emploi d’acquérir les compétences requises pour occuper des emplois identifiés. L’action de formation s’étend sur une durée de 400 heures maximum.
Le demandeur d’emploi effectuant une POEC a le statut de stagiaire de la formation professionnelle et bénéficie donc d’une protection contre le risque « accident du travail ».
Le contrat conclu à l’issue d’une POEC peut être :
– un contrat à durée indéterminée ;
– un contrat à durée déterminée de douze mois minimum ;
– un contrat de professionnalisation de douze mois minimum ;
– un contrat d’apprentissage.
La rémunération peut être prise en charge par l’opérateur de compétences compétent, l’État ou Pôle emploi.
Dans le cadre de la POE collective, la formation est financée par l’opérateur de compétences dont relève l’employeur qui recrute. L’identification de l’opérateur de compétences est déterminée par la nature des besoins identifiés et des métiers préparés.
Points forts : l’employeur n’a ni à financer la formation, ni la rémunération.